Le droit à la vulgarité

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Les porte parole populaires n’hésitant pas à surenchérir dans la vulgarité pour renforcer leur opposition aux formes de dominations fondées sur la valorisation de la bienséance, la promotion des mauvaises manières peut se lire comme une réponse à cette politesse utilisée pour disqualifier les défenseurs des intérêts du peuple [...] Une lutte [...] s’incarne encore dans l’opposition mise en scène dans les discours entre les salons et les clubs, voire la rue. Le beau langage et la conversation doivent alors servir de rempart contre l’anarchie.
Jean-Luc Chappey "Révolution, régénération, civilisation : enjeux culturels des dynamiques politiques." in Pour quoi faire la Révolution, Editions Agone

Je revendique mon droit inaliénable à ne pas être bienséante. La bienséance est un flingue pour disqualifier la libre-parole au profit de l'abîme du politiquement correct et du néant.

C'est hyper-violent, la bienséance, quand on y songe...

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