La Nuit au Musée

NB : les photos ne sont plus dispos pour le moment suite à des utilisations intempestives et non créditées par des gens tout ce qu'il y a de plus malpolis. Peut-être un jour que ma colère retombera, en attendant, les photos sont en vacances.

"À partir de 1770, la Robe à la Française n'est plus portée qu'à la Cour."1 "Sous les robes au XVIIIe, on porte des tournures."2 "Les robes au XVIIIe avait des balayeuses."3 "Les Indiennes et le coton, c'était très cher et uniquement pour les plus riches."4

Gargl. Je ne vais pas voir des petites conférences sur l'histoire du costume au Musée de la Toile de Jouy (Jouy en Josas) pour entendre de grosses bêtises pareilles. Et pourtant. Je déclare donc officiellement que j'ai le niveau pour faire des conférences sur le sujet. Largement. Engagez-moi. Sauf que moi, j'ai pas fait l'École du Louvre pour faire semblant que. :(  Mais l'Ecole du Louvre, en matière de mode et de costume, c'est léger-léger. (J'ai l'air snob en disant ça ? Ouais. J'assume, merci) C'est dommage, elle était passionnée cette petite conférencière, mais les lacunes étaient importantes : "Je sais pas ce que représente le terme 'robe à la sultane'...". Mayday...

Au final, les seuls points d'histoire du costume sur lesquels elle m'aura éclairée (deux) concernent la production de la manufacture de Jouy, ce qui est bien la moindre des choses. Mais j'attends plus d'une conférence, surtout qu'elle ne me laisse pas avec l'impression que l'amateure que je suis en sais plus que les professionnels.

Heureusement qu'il y avait les costumes pour compenser cet avis mitigé. Et quels costumes ! Le Musée de Jouy possède, à mon avis, une des plus belles collections de costumes qui soit. Non par la taille de la collection qui est relativement mineure (je pense qu'ils ont 40 costumes au grand max, la majorité étant des caracos, ce qui est bien mais très orienté), mais par la qualité exceptionnelle des pièces, et surtout pour leur provenance et leur documentation. En effet, une bonne partie des costumes est sourcée comme étant des costumes de la famille Oberkampf (créateur de la Manufacture de Jouy), et plus précisément, Madame Oberkampf (fin XVIIIe - Empire), l'autre majorité des costumes étant des pièces en toile de Jouy, documentées comme étant de la toile de Jouy par le fond historique de la Manufacture, ce qui en fait une collection unique au monde (non, vraiment !). Là où le bas blesse, c'est que la conférencière a avoué que la collection de costumes du musée était encore très mal étudiée et très mal connue. Quand on a une source pareille...

***

Toute petite sélection de merveilles (précautions d'usage : lumière basse et appareil photo de mauvaise qualité qui ne fait pas le focus quand il n'y a pas de lumière. CQFD)

Le musée est par exemple l'un des seuls au monde à avoir une Chemise à la Reine !!! (Il y en a une à Manchester. Voilà pour l'Europe. Je crois qu'il y en a une aux Etats-Unis, mais je me base sur une mauvaise photo pas légendée -- et que j'ai depuis perdue ; cela pouvait être une robe Empire mal mannequinée.)

Je suis en adoration devant cette robe, ne serait-ce que parce qu'elle a survécu jusqu'ici. Et qu'elle est brodée :) Elle date de 1785-89. Portée par Madame Oberkampf (après son mariage en 85, donc. C'est la deuxième Madame O. De la première épousée en 74, décédée en 82, il ne reste rien en costume).

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On voit bien sur ces deux photos la réparation d'un (énorme !) accroc. 
D'époque, à en juger par le tissu, le même que la robe.

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La robe suivante est particulière à plus d'un titre. D'abord son extrême originalité : la déco, c'est de la paille frisottée au bout ! C'est mignon tout plein, et ça rend bien ^^ Mais ça ne devait pas être très agréable à porter. C'est d'autant plus original que le tissu de la robe est un tissu très riche : tissé en alternance de bandes de soie et de mousseline, à l'époque, c'était très cher (évoqué par la conférencière, je l'ai lu/vu également dans plusieurs livres et expositions). 

Ensuite, la robe est arrivée en morceaux au Musée et ils l'ont remontée. A mon avis, la partie gilet/corsage/pièce d'estomac/compères (???) de dessous ne correspond pas à la robe : elle est trop petite, et elle ne prend pas en compte la fermeture de la "zone" (les pans en diagonale) en haut qui n'est probablement pas faite pour être croisée : chaque côté a une boutonnière, mais pas de bouton ! Soit le(s) bouton(s) étai(en)t sur le pièce de dessous d'origine (étrange, mais pourquoi pas) soit les pans sont faits pour être liés d'un ruban et donc ne doivent pas se superposer. Pour le coup, ça m'a rappelé certaines représentations de Polonaises. 

La robe est décrite comme une robe à la sultane. La robe à la sultane, c'est une des appellations de ce que nous (costumiers) appelons aujourd'hui l'anglaise à zone (il n'existe aucune appellation commune à l'époque, en France, pour ce genre de robe. "Zone" permet de recouvrir le concept, même si le terme est anglo-saxon à l'origine. Je précise que les musées français n'utilisent pas le terme de robe à zone, à ma connaissance). Personne au musée ne savait ce qu'est une "robe à la sultane". *headdesk* Est-ce que la robe est arrivée au musée avec cette appellation ? Est-ce que c'est l'expertise qui a fait ressortir ce nom (et les conservateurs du musée ont oublié de prendre des notes) ? C'est très con, cette histoire, car si l'appellation "robe à la sultane" a suivi la robe depuis le XVIIIe, ce serait un cas rare et passionnant.

Cette robe a en effet eu droit à une expertise d'une conservatrice de Galliera. Expertise qui, je l'avoue, me laisse un peu circonspecte. Je ne remets pas en cause la théorie évoquée (elle en vaut une autre), je trouve juste qu'elle passe un peu vite sur quelques détails un peu voyants. La robe est arrivée avec une indication de provenance sommaire : famille Oberkampf. Pour l'époque (années 1780), ça ne laisse pas beaucoup de marge personnes qui auraient pu la porter. En gros, l'expertise s'est focalisée sur l'idée qu'elle était forcément à Madame Oberkampf. A part les affres afférant au démontage, la robe est très peu usée, ce qui suggère qu'elle a été peu portée. D'où l'idée que la robe pourrait être la robe de mariage de Madame O (85, on a dit). 

Mouais. Pour moi, l'argumentation vaut aussi pour dire que c'est une robe parée de Cour, peu portée aussi. Ce qui me laisse quand même sceptique, c'est l'attribution à Madame Oberkampf. En comparant avec les autres robes, il y a un certains nombre de détails qui ne collent pas. La morphologie est un peu différente, mais ça peut être dû au fait que la pièce du dessous (la plus petite qui a dictée le mannequinage) n'est pas la pièce correspondant à la robe. Si c'est la bonne, la taille est trop étroite. Mais c'est surtout la hauteur qui est faussée. Ils ont mannequinné toutes les robes à la même hauteur d'épaules, mais cette robe à la sultane est pour une femme qui a 10 bons centimètres de moins que Madame Oberkampf (l'ourlet de la robe devrait être à hauteur du sol, et le dos former traine). Je n'ai malheureusement pas penser à prendre de photo de comparaison sur la hauteur des ourlets :(

J'ai vraiment peu de photos correctes de cette robe. Toutes les photos se sont avérées très floues.

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Sur la deuxième photo, on peut voir les boutonnières qui devraient fermer les deux 
pans en haut. L'une des boutonnières est cachée par la paille.

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Photo 2 : la paille frisottée au bout. Les heures de travail 
qu'il y a sur cette décoration...
Photo 1 : un des problèmes du mannequinage : la partie jupe du manteau de robe 
est censée être projetée en arrière, ils ont choisi de la ramener en avant, en contrariant les plis 
et en créant cette espèce de courbe bizarre. (une robe très projetée en arrière pourrait être plus 
tardive que 1785 et contredire l'expertise...)
Comme quoi, les choix de mannequinage, qui construisent notre idée de la mode, 
sont parfois absurdes et mensonger...


La robe de chambre de Monsieur Oberkampf. Petit rappel : ce n'est ni un vêtement de nuit, ni un vêtement intime. On reçoit ses amis en robe de chambre. On peut s'en faire offrir par des mécènes, comme Diderot (qui n'a pas été si reconnaissat). Elles sont en général faites des Indiennes les plus riches et les plus chers (d'où les regrets de Diderot qui se plaint surtout de n'être pas assez riche pour s'en payer une lui-même). Sauf que celle-là est attestée comme étant faite de Toile de Jouy (faite à la Manufacture Oberkampf), et c'est apparemment la seule conservée au monde (?) qui soit faite dans une toile imprimée en Europe et non en Indes. Je pensais qu'ils y en avait d'autres, cette conférence m'aura au moins appris ça.

Au niveau du mannequinage, ces petits malins ont rajouté dessous une fausse chemise en papier de soie du même vert exactement que la doublure de taffetas :S On n'est pas aidé. Donc, le vert sur les manches et la cravate, c'est du papier de soie. La doublure, la vraie, on ne l'aperçoit que sur le bout de col retourné. Elle fait partie des pièces habituellement exposées dans les collections permanentes, je vous ai mis l'étiquette qui l'accompagne habituellement. Elle est intéressante, car elle parle de tissu "chitnzé" en rapport avec son aspect brillant uniquement. C'est l'usage français actuel du mot chintz. Mais autrefois, le chintz représentait TOUTES les toiles imprimées, les indiennes comme les toiles de Jouy. Le mot a gardé son sens ancien à l'étranger (GB, Italie, Hollande au moins) et en Provence.  

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Raaaahh cette robe, merveille des merveilles ! Bon elle est pas juste belle, je vous rassure (d'ailleurs, les photos rendent très mal, elle est exceptionnelle), historiquement, sociologiquement, elle est unique. J'avais déjà vue cette robe mannequinée auparavant (elle a été exposée plusieurs fois auparavant), mais à chaque fois, elle était mannequinée sur un mannequin très mince, et on ne la voyait que de dos. On ne la montait jamais en mettant toutes les pièces. Cela a été fait la première fois l'an dernier. Pourtant, c'est ainsi qu'elle prend tout son sens, car la robe a été modifiée. Très probablement pour devenir une robe de grossesse.

Au départ, en effet, la robe, qui se ferme devant par une zone, était destinée à une femme plutôt mince. (Possiblement Madame Oberkampf elle-même : les boutons que l'on retrouve sur les manches du gilet sont les mêmes que ceux de la chemise à la Reine. Cette expertise est celle de la conservatrice Galliera, je n'ai pas pu regarder les boutons d'assez près pour avoir un avis). Le gilet par-dessous (gilet qui se ferme par devant et qui a des manches plus longues que les manches de la robe) est plus large que la robe. Lorsque j'ai soulevé la question de savoir s'il pouvait s'agir d'une robe de grossesse, la réponse a été immédiate : la responsable du mannequinage avait déjà évoqué elle-même cette possibilité car elle n'arrivait pas à mannequiner la robe correctement, les différentes parties n'ayant pas la même taille. La zone elle-même a été modifiée : deux morceaux ont été rajoutés à la hauteur de la poitrine pour élargir l'ouverture frontale.

Si le sujet des robes de grossesses vous intéresse, j'ai un tableau Pinterest sur le sujet. Il n'est pas exhaustif, même si il tend à l'être un jour :) Il existe au moins deux autres ensembles XVIIIe qui fonctionnent sur ce principe d'un gilet plus large.

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Je n'ai pas pu voir la fermeture d'assez près, mais je pense qu'elle ferme avec des crochets.

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Deuxième découverte : les shawls imitation cachemire. Les vrais cachemires étant très chers, la Manufacture de Jouy a fourni à l'époque Directoire-Empire une alternative : le faux cachemire. Il est en coton, voire en mousseline. Ces shawls font partie des plus gros succès et des plus grosses ventes de la Manufacture. (La robe est une repro)

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Il y avait beaucoup d'autres costumes. Petite sélection et le reste de photos est .

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Notes :
1- Les robes à la française sont des robes de société, alors que par exemple, la robe à l'anglaise est considérée comme une robe négligée, du matin, qu'on porte dans des situations de non-représentation sociale. Si l'usage de la robe à l'anglaise se répand à d'autres types d'occasions, la robe à la française ne disparait pas pour autant. Par ailleurs, les femmes d'un certain âge ne l'abandonneront jamais et en Province, les modes, c'est normal, se répandent moins vite qu'à Paris. La robe à la française reste bien utilisée jusqu'en 1780. Vers cette date, elle disparaît des représentations (en dehors des représentations de Cour), mais je doute qu'elle tombe vraiment totalement en désuétude. Les précédents arguments sont toujours valables.
2- La tournure, c'est hmm, 1870-1890. Juste pour dire. Elle a aussi dit : "on n'est pas sûr de ce qui se porte sous les anglaises". Faux. On porte des faux-culs (des coussins) et parfois, des petits paniers. Les deux types d'usages sont attestés, par des caricatures et des gravures de modes (les paniers sous une anglaises sont clairement mentionnés dans au moins une gravure de mode, je n'ai pas réussi à la retrouver).
3- Pareil, la balayeuse est un terme du XIXe. Précision : elle décrivait des balayeuses sous les robes XVIIIe, mais ne retrouvait pas le terme. C'est moi qui l'ai retrouvé pour elle, pour contester son usage à cette époque. Elle a continuer à soutenir mordicus que ça existait déjà. Je pense qu'elle a fait un petit amalgame. La balayeuse est une bande de tissu, généralement surchargée de dentelles (parce qu'elle s'apercevait au bas de la robe) que l'on fixait sous les traînes, à l'aide de boutons ou de liens pour les protéger de la saleté. On n'avait qu'à laver la balayeuse au lieu de laver la robe. Au XVIIIe, ça n'existe pas sous cette forme (et ce nom) -là. On retrouve des bandes de doublure au bas des robes, d'une vingtaine de centimètres de hauteur, qui prenaient la saleté, mais c'était des doublures, elles étaient cousues ! Elles pouvaient être décousues de temps en temps pour être lavées, mais l'usage est quand même très différent des balayeuses.
4- Bon, cette erreur-là, je l'ai faite aussi. Certes, le coton est importé et pouvait être très cher, mais c'est aussi une qualité de coton qui coûte cher. Dans les faits, quand on regarde les inventaires après décès, les usages du coton chez les pauvres se multiplient au XVIIIe (cf Daniel Roche, La Culture des Apparences). En ce qui concerne les Indiennes, c'est encore plus évident. Si les différentes lois contre les Indiennes (abrogées en 1754) n'ont pas marché, ce n'est pas uniquement parce que les riches étaient désobéissants. Les pauvres l'étaient tout autant : certains cotons imprimés étaient très peu chers, et les plus pauvres étaient souvent les premiers consommateurs d'indiennes. La présence des Indiennes dans les inventaires après décès est très importante : on en retrouve pas moins de 5 mentions dans les vêtements ici (et 2 mentions dans le linge de maison).

Commentaires

  1. Merci pour tous vos commentaires très intéressants et qui m'apprennent plein de choses !

    Votre site est vraiment passionnant !

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  2. J'en profite : serait-il possible de vous demander un article explicatif sur les différences entre les robes battantes-volantes-à la française ?

    Je ne trouve pas vraiment d'explication claire sur le net, ni dans les quelques livres sur le costume que je possède (je n'en ai pas beaucoup hélas) et au vu des photos de votre Pinterest je me serais trompée bien des fois !

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  3. :)) Je vais vous dire un secret : j'ai une robe battante en cours. Quand elle sera terminée, je ferai une petite explication sur les différence robes battantes versus robe à la française : c'est pas pour tout de suite, parce que j'ai des projets plus urgents à finir, mais ça viendra !

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  4. Chouette, merci beaucoup !

    J'ai un gros faible pour ce type de robe...

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  5. Ouiiiiiiiii ! Un post ! Et super intéressant en plus ! (m'empêche de bosser, tsk tsk)
    Pour les indiennes, je crois que c'est dans En jupon piqué... qu'il y a une citation d'époque qui explique que les femmes du peuple de Marseille se retrouvent à ne plus pouvoir sortir de chez elles parce que ce qu'elles trouvent de moins cher pour s'habiller, ce sont les indiennes, et que les indiennes, c'est interdit (en gros, j'ai pas la citation sous le nez - je vais tâcher de te retrouver ça plus précisément, avec le contexte).
    Pour la sultane (bravo, tu es 5° sur Google avec ces termes !), quand on voit la rose sur ce post de Mimic of Modes, ça me laisse à penser que la jupe devrait partir beaucoup plus en arrière, comme tu dis. Pour ce qui est des pans en haut de la "zone", peut-être y avait-il des boutons précieux amovibles ? Je rejoins à 100% ton analyse en tout cas.
    Et OUAAAAAAAAAAHHH une robe de grossesse !!!! *sboing sboing*
    *clapclap*

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  6. J'aime quand tu aimes mes analyses :)

    Le texte que tu cherches est p46 :P Il est bon sur les Indiennes et les toiles peintes, par contre au niveau mode, il est moyen moyen... Quand il décrit le tableau du port de Marseille, il parle d'une robe de cour (sur le port de Marseille, youhou !) et d'une robe relevée en polonaise (en 1754)...

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  7. Thank you very much for this post and all the detailed pictures! How wonderful for you to have seen them in person and very generous of you to share it with the rest of us.

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  8. Je l'ai juste entamé le bouquin, donc soit j'ai pas encore lu, soit j'ai filtré. Une équation mentale sous-jacente totale et exclusive "robe à la française = robe de cour" ? (ça doit toucher aussi ta conférencière, du coup)

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  9. @augustintytär : your welcome ! And thanks for your comment :)

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  10. @marion : c'est un peu le même syndrome que le musée de Lyon.

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  11. Marie-Laure Bénard4 juin 2012 à 10:14

    Bonjour, je viens de découvrir votre site.
    Je suis ravie, par contre, je n'ai pas vu où je pouvais m'abonner

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  12. @Marie-Laure : merci :)

    Pour devenir membre : ah zut, crotte, *biiip*, Blogger a modifié la barre du haut où il y avait un bouton pour s'abonner. Bon, je suis allée rajouter le widget membres du coup, pour pallier à ça. C'est dans la colonne de droite, tout en bas. Voili voilou.

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  13. Je suis d'accord avec toi pour la robe n°2: on voit bien sur plusieur de tes photos (notamment la première et la 5ème) que le manteau bâille bizarrement juste au-dessus de la taille! il paraît évident qu'ils ont contrarié le mouvement naturel de construction et de tombé du manteau en le ramenant vers l'avant...

    Sinon mille mercis pour toutes ces belles photos détaillées, en particulier pour la chemise à la reine, non seulement elle est splendide (je ne savais pas qu'il y en avait des brodées), mis je suis en train de tenter d'en faire une, et tes photos permettent de voir plein de détails de construction intéressants!

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  14. Je suis d'accord avec toi pour la robe n°2: on voit bien sur plusieur de tes photos (notamment la première et la 5ème) que le manteau bâille bizarrement juste au-dessus de la taille! il paraît évident qu'ils ont contrarié le mouvement naturel de construction et de tombé du manteau en le ramenant vers l'avant...

    Sinon mille mercis pour toutes ces belles photos détaillées, en particulier pour la chemise à la reine, non seulement elle est splendide (je ne savais pas qu'il y en avait des brodées), mis je suis en train de tenter d'en faire une, et tes photos permettent de voir plein de détails de construction intéressants!

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  15. Diantre, une chemise à la reine ! Je n'en avais encore jamais vu (d'époque je veut dire).
    Je me permet de te demander si je peut prendre les photos de la dite-robe pour une utilisation future. Pour une réalisation prochaine.

    --

    dentellesetmacramees.wordpress.com

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  16. Merci Anne-Laure !

    Mlle du grenier (et de la dentelle et du macramées) : oui, tu peux. Je suis partageuse :) Si tu les repostes, ce que je te permets aussi, je demande juste que ce soi en faisant un lien soit vers le Flickr où elles sont postées, soit ce blog, que tu mettes que les photos sont de Heileen (même pas besoin de mon VraiNom) du blog Costumière Hystérique, et que tu n'oublies surtout pas de dire que la robe est au Musée de la toile de Jouy à Jouy en Josas (très important, je suis intraitable à ce sujet. Les gens doivent connaître la source d'origine. Surtout qu'il n'y en a que 2 au monde des robes-chemises).

    Je précise, même si je pense que tu l'aurais fait naturellement, mais j'ai un nombre pas croyable de photos prises au Musée des tissus de Lyon qui se sont retrouvées sur plein de Tumblr et de sites dans le monde entier sans que rien ne soit précisé, même pas l'origine du vêtement, ce qui est complètement idiot.

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